Assemblée Générale Virtuelle (AGV)


Chers camarades,

Je vous invite à une Assemblée Générale Virtuelle. En effet, par ce courriel envoyé à Pierre Laurent (seule adresse en clair, c'est son adresse publique) et à 31 personnes en copies cachées : Antoine Waechter, Natacha Polony, Marie-Louise Duboin, Julien Zoughebi (Directeur de cabinet de Pierre Laurent), André Bellon, Michel Rogalski, Christian Piquet, Gérard Filoche, Bruno Guigne, Francois Ruffin, Fréderic Lutaud, Henri Chazelle, Gilles Poncet, Michel Cornillon, Geneviève Sabathé, Paskal Henri, Jacques Mauhourat, Daniel Martin, Nicole Delépine, Jean-Michel Toulouse, Laurent Beaud, André-Jacques Holbecq, Gérard Foucher, Denis Robert, Pierre Rabhi, Gabriel Rabhi, Jacques Sapir, Michel Onfray, Alain Grandjean, Jean-Claude Amara, Fabrice Rizzoli, ainsi qu'à 45 autres personnes qui se présenteront s'ils souhaitent faire une intervention, vous êtes donc conviés à une réunion virtuelle !

Je procède de cette façon, avec copies cachées, afin de vous éviter d'être ennuyés par un « bavardage » par pourriels interposés comme on peut l'être parfois lorsqu'il y a beaucoup de destinataires en clair. Je m'instaure donc en « modérateur » entre guillemets, puisque je m'engage à transférer ou à copier/coller, dans un courriel récapitulatif s'il y en a beaucoup, et à envoyer toutes les interventions sans exception dans l'ordre d'arrivée. Pour intervenir, il vous suffit de m'envoyer un courriel avec pour sujet par exemple : Intervention de Prénom Nom à l'AGV. ...

Vous pouvez à tout moment sortir de cette « A.G.V. ». Pour cela, il vous suffit de m'envoyer un mail avec pour sujet une phrase du style: Je veux sortir de l'AGV. Si vous voulez inviter un ou plusieurs de vos camarades dans cette AGV, il vous suffit de m'envoyer leur adresse. Je signalerai les sorties et les nouvelles entrées de nos camarades en préambule de ou des interventions rassemblées.

Si vous le voulez bien, voilà pour les règles de cette AG virtuelle. Ce 19 juin 2017 à 19h, nous sommes 78 citoyens dans cette réunion virtuelle.

Je commence donc cette réunion par cette première intervention (1) : 

(Voir tout en bas de la page)
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Intervention (5) en attente


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Intervention (4) de Patrice Weigel à l'AGV. Après les législatives

weigel.patrice.free.fr/ - www.facebook.com/camille.desmoulins.9 - pweigel@free.fr

Résumé de l'intervention :

Nous avons joué à un jeu où les dés étaient pipés : le scrutin majoritaire à deux tours, l'éparpillement des suffrages sur un grand nombre de candidatures et la domination des médias par les grandes fortunes ne nous ont laissé aucune chance.

La prochaine fois, nous serons plus rusés qu'eux : nous allons construire un « parti » non pas sur un programme mais sur le seul outil archi-consensuel du référendum d'initiative citoyenne, voulu par 83 % des Français.

Avec ça, on va siphonner les forces militantes et les électeurs de tous les « petits partis » et devenir en l'espace d'un quinquennat la première force politique du pays.

La vague dégagiste de 2017 ne sera qu'un insignifiant clapotis comparée au tsunami qui va s'abattre sur le pays en 2022.

A cette date, nous aurons tous les leviers du pouvoir et nous pourrons enfin installer la démocratie en France.

1. Bilan et perspectives

1.1. Une majorité absolue à l'Assemblée

La situation au lendemain du premier tour de la présidentielle était décevante. Celle qui suit le premier tour des législatives est un désastre. Mais « là où croît le danger croît aussi ce qui sauve ». (Hölderlin).

La présidentielle a fait émerger quatre forces politiques de poids à peu près équivalent, mais le matraquage médiatique a donné un net avantage à Emmanuel Macron qui, auréolé de son prestige de sauveur devant le « danger fasciste » incarné par Marine Le Pen au deuxième tour, vient de laminer ses adversaires à l'occasion des législatives.

Jusque-là, on pouvait espérer mettre le candidat de la banque Rotschild en minorité, ou du moins avoir un groupe parlementaire important qui pèserait sur les décisions du gouvernement. Je ne reviens pas sur l'objectif des 185 élus qui pourraient déclencher un référendum, cette procédure étant une supercherie qui n'aurait en aucun cas pu aboutir. Mais on n'a même pas les 58 députés nécessaires pour agiter la menace d'une motion de censure. Nous n'avons qu'un petit groupe parlementaire de 17 députés qui nous permet de mettre nos propositions de loi à l'ordre du jour de l'Assemblée. Mais en l'absence d'une majorité pour les voter, nos élus en seront réduits à faire de la figuration.

Nous avons sous-estimé la force du « fait majoritaire » (tendance des électeurs à donner une majorité parlementaire à un président nouvellement élu) ainsi que son ampleur dans ce contexte de dégagisme marqué par le désir effréné de « renouvellement » de la classe politique.

1.2. Une faible légitimité

Emmanuel Macron a lancé une OPA (terme boursier) sur le « Centre », cet espace politique « ni droite, ni gauche » ou, selon la terminologie macronienne, « droite ET gauche », situé quelque part entre le PS et LR et occupé par des petits partis satellites de l'un ou de l'autre tels que l'UDI et le Modem. Après avoir rallié Bayrou à sa cause (qui n'a sans doute pas digéré la candidature dissidente de son vieil ami Lassalle), Macron a agrégé à son mouvement quelques débris du PS et de l'ex-UMP qu'il tente de recycler en les amalgamant à de nouvelles têtes. Sans doute a-t-il lu les enquêtes du CEVIPOF qui montraient qu'une majorité de Français souhaitent non seulement un renouvellement, mais aussi un rassemblement de politiciens de gauche et de droite pour prendre à bras le corps leurs problèmes au lieu de se chamailler entre eux.

Toujours est-il qu'il occupe désormais le milieu de l'échiquier politique, ce qui a pour conséquence de rejeter les oppositions aux extrémités, rendant impossible toute alliance entre elles pour constituer une alternance.

Le scrutin majoritaire à 2 tours permet d'amplifier le phénomène en donnant à ceux qui veulent nous faire marcher une majorité absolue des sièges alors qu'ils n'ont obtenu que 16 % des suffrages, dans l'indifférence générale puisque l'abstention a dépassé les 50 % du corps électoral.

Le pouvoir politique repose sur la légitimité et l'efficacité. La légitimité de celui-ci est faible, et si par-dessus le marché il manque d'efficacité, (car l'application de vieilles recettes néolibérales n'ont jamais permis de redresser la situation économique des pays qui les ont subies) il sera extrêmement fragile. D'où probablement la volonté de donner dès le premier jour l'image d'un président « chef des armées » paradant sur un char, puis visitant les jours suivants nos troupes au Mali, faire étalage de la force pour compenser le manque d'adhésion populaire à son « projet » ! Ce qui laisse aussi augurer de l'emploi de la force contre ceux qui tenteront de s'opposer à ses plans...

1.3. Le scrutin proportionnel, une solution ?

On pourrait souhaiter un scrutin proportionnel pour mieux représenter toutes les tendances politiques et renforcer la légitimité du système, mais un parti minoritaire sera de toutes façons minoritaire et des alliances se traduiront forcément par des compromis donc il risque de ne rester que peu de choses du programme « l'avenir en commun », sans même parler du risque d'instabilité gouvernementale façon « 4ème République »...

Le scrutin proportionnel avantage les partis, pas les citoyens, et les partis minoritaires, car les dominants préfèrent perpétuer leur domination sans partage.

Et de toutes façons pour changer le mode de scrutin il faut modifier la Constitution, ce qui nécessite une majorité des 3/5ème au parlement (art. 89). Or les seuls à pouvoir réviser la Constitution n'ont aucun intérêt à le faire : cette voie est verrouillée.

Il faudra donc s'accommoder du scrutin majoritaire à deux tours. On peut toujours espérer que dans ce cadre, nous serons un jour au 2ème tour et parviendrons à l'emporter. Mais la multiplication des partis et des candidatures (14 en moyenne lors de ces législatives, et jusqu'à 27 dans une même circonscription !) rend cet espoir quelque peu illusoire.

La diversité de l'offre politique peut donner l'impression que notre système est pluraliste et démocratique, mais c'est un leurre. On peut faire un parallèle avec le pluralisme des médias : ce n'est pas le nombre de titres de presse ou de chaînes de TV qui garantit la diversité des opinions dans un pays où une dizaine de milliardaires contrôle tous les moyens d'information (voir à ce sujet l'excellent documentaire « Les nouveaux chiens de garde »).

En réalité, plus il y a de choix et moins il y a de choix. Trop de choix tue le choix, par la magie du scrutin majoritaire à deux tours qui fait que, en définitive, ce sont toujours les mêmes qui accèdent au 2ème tour.

1.4. Fédérer autour de la 6ème république ?

L'urgence est donc de réduire drastiquement l'offre politique au 1er tour pour éviter l'éparpillement des voix et avoir une chance raisonnable d'être encore présents au 2ème.

Comment faire ?

Comment convaincre ces « petits partis » de se rassembler pour avoir plus de poids ?

La stratégie du « cartel de partis » a déjà été essayée : c'était le Front de Gauche, qui a échoué lamentablement car après le relatif succès de 2012 (Mélenchon à 11 % à la présidentielle), ses diverses composantes ont joué chacune sa propre partition (alliance ou non avec le « corbillard » socialiste lors des municipales en 2014, puis départementales et régionales en 2015).

Suite à quoi Mélenchon avait avancé l'idée de « rassembler le peuple plutôt que de rassembler la gauche, car l'oligarchie n'a pas peur de la gauche, mais elle craint le peuple » (Grenoble, août 2014). Projet concrétisée par le lancement du M6R, mouvement pour la 6ème république. Mais en se fixant pour objectif, lors de la 1ère réunion de l'assemblée représentative du mouvement (dont j'étais membre) en juin 2015, de « rendre majoritaire l'idée d'une 6ème république », le M6R reconnaissait qu'elle ne l'était pas encore. Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué ? Tenter de rassembler le peuple sur un projet auquel il n'adhère pas majoritairement, c'est se mettre à soi-même des bâtons dans les roues ! Pourtant, la France Insoumise (pilotée, comme le M6R, par le Parti de Gauche) a repris l'idée d'une Constituante pour en faire le pivot de sa campagne de 2017. Une étude IFOP d'avril 2017 a montré que ce projet n'était (faiblement) majoritaire (59 %) que parmi les sympathisants de Jean-Luc Mélenchon. En moyenne, seules 30 % des personnes interrogées y sont favorables. Ce n'est donc pas sur ce thème que nous pourrons convaincre les militants des « petits partis » à nous rejoindre pour constituer une force politique capable d'accéder au second tour.

2. Une stratégie gagnante

2.1. Plus petit dénominateur commun

Puisque le scrutin majoritaire à deux tours réduit à l'impuissance les « petits partis » qui ont des idées pour changer le système mais ne peuvent pas les mettre en œuvre, il faut rassembler leurs forces militantes autour d'un projet minimaliste afin d'ouvrir une brèche et déverrouiller l'édifice institutionnel. Quel est donc le plus petit dénominateur commun entre ces formations politiques qui vont de la gauche radicale à la droite souverainiste en passant par les écologistes, les régionalistes, et toutes les autres opinions possibles et imaginables ? C'est le référendum d'initiative citoyenne (ou populaire) qui est (ou a été) au programme de tous les partis politique, et que souhaitent 83 % des Français (selon l'étude de l'IFOP d'avril 2017).

2.2. La possibilité d'un vrai choix

Les initiateurs de la primaire citoyenne (laprimaire.org) avaient justifié leur volonté de faire émerger une candidature à la présidentielle issue de la société civile par le slogan « pour un vrai choix en 2017 ». Pourtant Charlotte Marchandise, la candidate sélectionnée à l'issue du processus n'a pas pu accéder au 1er tour, n'ayant pas obtenu les 500 parrainages nécessaires. Pour les électeurs, le « vrai choix » n'était donc pas pour 2017, et d'ailleurs il ne passera jamais par ce chemin.

Le référendum induit un choix binaire (« oui » ou « non », comme le jour... de son mariage !) mais il s'agit bien d'un vrai choix, à condition toutefois que les citoyens en aient l'initiative, sinon le pouvoir n'est pas obligé d'en tenir compte : on se souvient qu'en 2008, le parlement a bafoué la décision prise par les citoyens en 2005 au sujet du Traité Constitutionnel Européen, et en 2016, les politiciens ont imposé la fusion des régions sans passer par un référendum alors qu'en 2013 les Alsaciens avaient pu se prononcer sur la fusion des départements, qu'ils ont rejetée. Avec l'initiative référendaire, les citoyens pourraient s'opposer aux élus dès que ceux-ci tenteraient d'annuler le résultat d'un précédent référendum.

La conquête du référendum d'initiative citoyenne devrait donc être notre priorité : il mettrait fin à la crise politique en garantissant que la volonté de la majorité soit respectée, (puisque l'outil référendaire pourrait servir à abroger toute loi qui irait à son encontre) et que les promesses électorales soient tenues (puisque si elles ne l'étaient pas, les citoyens pourraient les soumettre à référendum). Cet outil bénéficie d'une légitimité incontestable (art 6 de la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen) et permettrait à la souveraineté populaire (art. 3 de la Constitution de 1958) de se concrétiser enfin !

Introduire le référendum d'initiative citoyenne, en toutes matières, dans l'article 3 de la Constitution impliquerait un tel changement dans la vie politique qu'il ne serait pas excessif de le considérer comme un passage à une nouvelle Constitution ! Ainsi, la 6ème République, sortie par la grande porte (suite à l'échec de J-L Mélenchon à la présidentielle) et par la petite porte (l'impossibilité pour les Insoumis de former une majorité parlementaire au lendemain des législatives), pourrait revenir par la fenêtre (c'est-à-dire par référendum) en vertu de mon « théorème » que voici :

5R + RIC(A3) = 6R.

La 5ème République + le référendum d'initiative citoyenne, en toutes matières y compris constitutionnelle, dans l'article 3 de la Constitution actuelle, équivaudrait à la 6ème République qu'il contiendrait toute entière « en germe » : le RIC est la matrice de tous les changements ultérieurs !.

Concrètement, le passage à la 6ème République pourrait donc se réaliser :

soit par une refonte complète des institutions consécutive au succès d'un référendum d'initiative citoyenne proposant de réunir une Assemblée constituante,

soit progressivement par une succession de référendums constitutionnels proposant de supprimer, modifier ou ajouter des articles à la Constitution actuelle.

Et pour ceux qui regretteraient le caractère binaire du référendum d'initiative citoyenne, rien n'empêche de le faire évoluer en ce qu'un de mes amis appelle le « préférendum » ou référendum à choix multiples que l'on classerait par ordre de préférence, comme le vote préférentiel (ou « jugement majoritaire ») utilisé par la primaire citoyenne pour choisir un candidat hors partis pour la présidentielle (qui consiste non pas à choisir un candidat, mais à les noter tous et celui obtient la meilleure moyenne est élu ; si ce système avait été utilisé lors de la présidentielle, Mélenchon serait aujourd'hui à l'Elysée.)

2.3. Lobbying citoyen ou conquête du pouvoir ?

Mon ami Yvan Bachaud, militant pour le RIC depuis les années 1970, a d'abord essayé de promouvoir cet outil démocratique en en faisant le pivot d'un parti, le R.I.C. (Rassemblement pour l'Initiative Citoyenne) qui a présenté des candidats aux élections... faisant des scores ridicules car le scrutin majoritaire à deux tours et le système médiatique au service de l'oligarchie ne laissent aucune chance aux petits partis même si la cause qu'ils défendent est des plus honorables.

Il a ensuite changé son fusil d'épaule pour tenter de faire pression sur les élus : avec la création de l'association Article 3 et du C.L.I.C. (Comité de Liaison pour l'Initiative Citoyenne), l'objectif était de rassembler des millions de citoyens pour une manifestation hebdomadaire sur les places publiques des principales villes afin d'obtenir l'instauration du RIC dans l'article 3 de la Constitution.

Et si la bonne stratégie était la combinaison des deux ? Un parti conquérant se donnant pour objectif le « grand remplacement » des élus actuels s'ils refusaient de donner au peuple l'instrument de sa souveraineté, afin de les inciter à voter cette révision constitutionnelle qui ferait de la France une vraie démocratie ?

3. Sous le signe de l'as de pique

3.1. Le premier « parti anti-parti ».

Plus de 90 % des Français ne font pas confiance aux partis politiques (source : CEVIPOF). Voilà qui explique sans doute la descente aux enfers du PS, mais également de l'ex-UMP, et le succès de ces nouveaux « mouvements » que sont « En Marche » et dans une moindre mesure, les Insoumis.

Il ne sert donc à rien de fonder un nouveau parti qui s'ajouterait à ceux qui existent déjà et ne ferait que morceler davantage les suffrages au 1er tour. Par contre cela aurait du sens de créer une structure qui, comme un parti, aurait des candidats aux élections, mais en diffèrerait à tous les autres points de vue et se donnerait pour objectif de ringardiser les partis « traditionnels » (y compris LREM qui deviendra vite un parti comme les autres, avec les mêmes travers. D'ailleurs les « affaires » sont déjà en train de rattraper les « marcheurs »...). Les ringardiser, mais aussi et surtout siphonner leurs militants puis leurs électeurs pour devenir une force politique de premier plan grâce au but fixé : établir la souveraineté du peuple par le moyen du référendum d'initiative citoyenne auquel aspirent plus de 80 % des Français.

Puisqu'il convient d'appeler les choses par leur nom, ce parti atypique s'appellerait « Alliance pour la Souveraineté du Peuple et l'Initiative Citoyenne » (A.S.P.I.C.) On remarquera que le mot « Alliance » est connoté très positivement : c'est ainsi que s'appelle la bague que les mariés se passent au doigt, mais aussi la coalition militaire (les « Alliés ») qui a vaincu le nazisme en rassemblant les forces de pays aussi différents que les Etats-Unis capitalistes et l'Union Soviétique communiste...

Il n'aurait qu'une seule valeur : l'humanisme (la confiance en l'être humain)

Qu'un seul principe : la démocratie (puisque les humains sont dignes de confiance, il faut leur donner le pouvoir, et pas seulement à quelques uns sinon on tombera sur les pires crapules, mais à tous, car ils ne peuvent pas être MAJORITAIREMENT mauvais).

Qu'un seul outil : le référendum d'initiative citoyenne (sans lequel il ne peut pas y avoir de démocratie).

Son caractère « anti-parti » résulterait du fait que, contrairement aux autres partis :

Il ne servirait pas à DIVISER le peuple (parti = partition = division) mais à le RASSEMBLER.

Il n'aurait pas de PROGRAMME (car un programme se compose forcément d'un grand nombre de points avec lesquels certaines personnes seront d'accord, et d'autre non, ce qui est source de division) mais ferait exclusivement la promotion d'un OUTIL démocratique archi-consensuel.

Il bannirait la « lutte des places » en pratiquant, à l'interne, un TIRAGE AU SORT entre les adhérents pour désigner les candidats aux élections (dans le cas de scrutins de liste comme aux élections municipales et régionales) afin de casser toute ambition personnelle et ne laisser place qu'à cette ambition collective qui consiste à faire de notre pays une vraie démocratie. Pour les élections uninominales (législatives, européennes) ou de binômes (départementales), nos candidats seraient désignés dans le cadre d'élections (internes) sans candidats : chaque adhérent étant invité à inscrire sur son bulletin de vote le nom d'une (ou plusieurs) personnes en qui il a confiance (et quiconque se porterait candidat serait disqualifié ipso facto).

Et comme le nom du parti (« ASPIC ») évoque soit une race de vipère, soit une carte à jouer (l'as de pique), on retiendra plutôt cette dernière comme logo afin de ne pas effrayer les personnes qui ont peur des serpents !

Après tout, ce n'est pas plus idiot que le « phi » de la France Insoumise (F.I.), et plus « parlant » pour les joueurs de belote qu'une lettre grecque qui n'est connue que des intellos. Or, quand on veut rassembler le peuple, il ne faut pas oublier sa composante la plus... populaire !

Et si on voulait creuser un peu plus la symbolique, rien n'empêche de souligner le « 1 » de l'as en signe d'unité, ou les piques de la Révolution française qui ont mis fin aux privilèges de l'Ancien régime !

3.2. Objectif 2022 : la victoire en cinq ans

L'histoire récente a montré qu'un parti peut conquérir le pouvoir à peine un an après sa création, à grand renfort de millions et de matraquage médiatique. Nous n'avons pas de millions mais nous sommes des millions. Et nous avons cinq ans devant nous.

Premier tour de chauffe en 2019 avec les élections européennes.

Pour promouvoir la démocratie directe au niveau européen, (parce-que la souveraineté populaire ne dépend pas du cadre national) nous proposerons la transformation de l'Initiative citoyenne européenne (ICE) en référendum d'initiative citoyenne européen (RICE). L'actuelle ICE est une fumisterie prévue par le Traité de Lisbonne et entrée en vigueur le 1er avril (comme par hasard) 2012.

1 million de citoyens issus d'au moins 25 % des Etats européens (donc de 7 pays différents) peuvent soumettre une question... à la Commission européenne, qui en fait... ce qu'elle veut !

La plupart d'entre elles sont « classées sans suite ».

Nous proposerons que les initiatives recueillant le million de soutiens soient obligatoirement soumises à référendum dans toute l'Union européenne, et qu'elles s'appliquent si elles obtiennent la majorité des suffrages.

Deuxième étape : les municipales de 2020.

L'article 72.1 de la Constitution et la loi du 13 août 2004 permet aux collectivités locales de recourir à des référendums locaux (à la demande de 20 % des inscrits d'une commune ou de 10 % des électeurs d'un département ou d'une région) mais elle n'y sont pas contraintes, et lorsqu'elles en organisent, elles ne sont pas obligées de tenir compte du résultat, ce ne sont que des consultations. Nos candidats s'engageront à organiser systématiquement des référendums sur des propositions relevant des compétences de la commune si le seuil requis de 20 % de signataires est atteint, et à mettre en œuvre les décisions des électeurs si le nombre de suffrages favorables à l'initiative dépasse ceux de la majorité municipale en place.

Troisième stade : les départementales et régionales de 2021

De même que pour les municipales, nos candidats s'engageront à organiser un référendum sur les questions relevant des compétences départementales ou régionales sur demande de 10 % des électeurs inscrits et à respecter leurs votes si les soutiens à l'initiative dépassent le score de la majorité en place.

Les élus municipaux, départementaux et régionaux parraineront l'année suivante notre candidat à l'élection présidentielle de 2022.

3.3. Animer la vie du parti.

Pour obtenir des élus il est nécessaire de faire connaître le parti et le plus efficace est de commencer dès septembre 2017 avec une campagne de terrain.

Au printemps 2017, les journalistes de France Inter ont interrogé tous les jours des citoyens lambda sur le thème « moi président », puis « moi député ». Ils ont même poussé le ridicule jusqu'à leur proposer « moi assistant parlementaire », comme si les assistants pouvaient avoir la moindre influence sur les députés qui les emploient !

Le but du jeu consistait à leur faire exprimer ce qu'ils feraient s'ils étaient au pouvoir. Une variation sur le thème « si je gagnais au loto ». Hypothèse gratuite puisqu'aucun d'entre eux n'y sera jamais, du moins tant que nous n'aurons pas donné le pouvoir au peuple.

C'est là qu'on peut réactiver l'idée de Marianne d'animer des ateliers législatifs, combinée avec l'idée de Barbara Seiler, une amie suisse qui a tenté de créer un « parti sans programme » au sein duquel les citoyens motivés pourraient venir travailler sur des sujets qui les intéressent en se regroupant par affinités ! A la différence du petit jeu puéril de France Inter, il s'agirait ici d'une chose sérieuse, d'une préparation, d'un entraînement : que proposerons-nous à nos concitoyens le jour où le référendum d'initiative citoyenne sera institué en France ?

L'activité consisterait à rédiger des propositions de lois en bonne et due forme, de tous niveaux (lois constitutionnelles, lois organiques, lois ordinaires) et dans tous les domaines. La démarche n'est pas sans évoquer la pratique des « ateliers constituants » organisés par les amis d'Etienne Chouard, à cette différence près que :

1) nous ne nous limiterions pas aux lois constitutionnelles (des sujets relevant du domaine des lois ordinaires pourraient être moins abstraits et plus motivants pour un certain nombre de nos compatriotes,

2) nous donnerions à nos concitoyens un espoir raisonnable que leurs efforts puissent porter leurs fruits non pas dans un futur hypothétique où il faudrait tout reconstruire après l'effondrement du système, mais à moyen terme (quelques années) grâce au passage « en douceur », par la voie légale, à une vraie démocratie.

Après quoi on pourrait également mesurer le degré d'adhésion de la population aux diverses propositions qui seront faites grâce à des « sondages citoyens » selon la procédure définie par Yvan Bachaud.

Et bien sûr il s'agira de contacter les associations intéressées par telle ou telle problématique pour que leurs adhérents participent aux travaux législatifs que nous leurs proposerons, et de communiquer par voie de presse et sur les réseaux sociaux sur toutes nos actions, ce qui permettra aussi de faire connaître l'ASPIC à un maximum de gens, qui seront invités à y adhérer moyennant une cotisation modique, de l'ordre de 10 euros non pas pour une année, mais pour toute la durée de vie du parti, soit 5 ans (car il serait dissous une fois l'objectif atteint.)

Au moment des élections, seuls les adhérents pourront être tirés au sort pour être candidats (ou, s'agissant de candidatures uninominales, seuls les adhérents pourront les désigner).

La double appartenance (à l'ASPIC et à un autre mouvement ou parti politique ayant le RIC à son programme, comme par exemple la France Insoumise) serait autorisée, mais les candidats aux élections se présenteront exclusivement sous le symbole de l'as de pique.

Le quinquennat Macron va faire beaucoup de tort au pays et à nos acquis sociaux. De même que Sarkozy nous a fait regretter Chirac et que Hollande nous a fait regretter Sarkozy, il est probable que Macron nous fasse regretter Hollande.

Mais si tout va bien, ce sera le dernier. En 2022 nous porterons un coup fatal à la « Grande Régression » et remettrons l'Histoire dans le sens du progrès.


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Intervention (3) d'André Bellon à l'AGV.
Un 2-Décembre mou

Ancien Président de la Commission des affaires étrangères de l'Assemblée nationale

Le 2 décembre 1851, Louis Napoléon Bonaparte, Président de la République, organisait un coup d'Etat contre la République qu'il était censé défendre et devenait l'empereur Napoléon III. Peu de temps auparavant, l'Assemblée avait refusé de modifier la Constitution pour lui permettre de briguer un second mandat.

Un parallèle avec la situation actuelle semble pour le moins exagéré ; on remarquera cependant que plusieurs des premiers ralliés au Président Macron militent depuis des années pour la réhabilitation de Napoléon III. Ainsi Christian Estrosi qui avait été jusqu'à écrire « Je suis bonapartiste » sur la jaquette de son livre « le Roman de Napoléon III ».

Certes, Emmanuel Macron n'est pas responsable de tous les errements de quelques personnalités, errements que répercutait par exemple Bernard Accoyer, alors Président de l'Assemblée nationale, et dont s'accommodait alors d'ailleurs même « l'opposition socialiste ». Mais il est clair que le nouveau pouvoir qui vient de s'établir en France semble vouloir officialiser encore davantage le renforcement du pouvoir exécutif au détriment du législatif. Qu'il s'agisse des symboles comme l'idée d'un discours initial du Président devant le congrès à Versailles ou du gouvernement par ordonnances, des formes de moins en moins républicaines émergent petit à petit.

Cette dérive n'est évidemment pas le seul fait du nouveau Président. Les atteintes aux restes de la démocratie se développent depuis des années. Ce fut le coup d'Etat contre le vote émis par les français au référendum de 2005. Ce furent les atteintes sourdes, mais continues contre le pouvoir parlementaire, caractérisées en particulier par les réformes Jospin inversant le calendrier électoral et rendant, de ce fait, l'Assemblée vassale du Président.

L'idée s'est peu à peu distillée que les parlementaires n'étaient que les commis de l'Elysée. Bien pis, les députés eux-mêmes, dans leur grande majorité, ont intériorisé cette thèse, considérant qu'il fallait se contenter d'obéir au gouvernement. Même les « frondes » sont demeurées dans des limites pudiques et toutes les oppositions s'accommodent des institutions qui les massacrent.

On arrive, de ce fait, à la fin d'un cycle. Un Président représentant environ 18% des électeurs inscrits obtient une majorité sans précédent dans une assemblée élue par 38% de ces électeurs. L'époque n'est plus aux coups d'Etat violents d'antan. Le système politique permet d'officialiser en douceur le même résultat, c'est-à-dire de conférer les pleins pouvoirs à un pouvoir très minoritaire.

Au-delà de toute critique, remarquons que les institutions de la 5ème République avaient été imaginées pour bâtir un pouvoir fort permettant d'affirmer la souveraineté.

Nous voguons vers un pouvoir utilisant une force légale pour un projet faible éloigné de toute souveraineté. Quant aux députés, censés représenter la souveraineté populaire, leur crédibilité se dégrade au fil d'années de renoncements. Quelle est leur image après des années d'abdication ? Peut-on penser que le peuple va se dresser pour les défendre, se lever pour soutenir ceux qui, maintes fois, ont trahi leurs engagements au profit de politiques de régression démocratique et sociale ?

Au lendemain du coup d'état du 2 décembre 1851, des députés tentant de manifester pour la République virent des ouvriers leur crier leur mépris en hurlant « Croyez-vous que nous allons nous faire tuer pour vous conserver vos vingt-cinq francs par jour ! »

Il se trouva, cela étant, au cœur des manifestations, un député républicain de l'Ain, Alphonse Baudin, qui cria : « Vous allez voir comment on meurt pour vingt-cinq francs ». Dans la minute qui suivit, il fut abattu par les fusils des soldats de Napoléon III. Quel est aujourd'hui le prix de la conscience républicaine ?


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Intervention (2) de Gérard Foucher à l'AGV. Commission Création monétaire et Démocratie

Une évidence :

La démocratie (c'est-dire le vote ET l'exécution des décisions communes) dépend à 100% de la possession des moyens de l'exercer. Le véritable Souverain, c'est celui qui décide du futur commun, c'est-à-dire celui qui a le pouvoir de financer PAR DE LA MONNAIE NOUVELLE les ressources humaines et physiques qui permettront de réaliser l'avenir.

Dans une démocratie, qui est le Souverain ?... Explications :

Actuellement en France, le Souverain ce n'est pas l'État, ce ne sont pas les citoyens, ce n'est pas le Peuple. En ce moment, le Souverain, ce sont les banques : Chaque matin, chaque banquier choisit à qui il va accorder, ou pas, un crédit nouveau, c'est-à-dire à qui il va donner, ou pas, de la monnaie nouvelle pour réaliser un projet. Les banques décident ainsi chaque jour (évidemment en fonction de leurs intérêts privés) de ce qui va exister ou pas. Les banques décident de notre futur commun. Et on voit le résultat.

Proposition :

Rendre le pouvoir monétaire au Peuple, c'est-à-dire à chaque citoyen-ne. Le pouvoir de la création et de la distribution monétaires est LE pouvoir essentiel qui permet de créer le futur d'une société. C'est d'abord le pouvoir, pour chaque citoyen, de financer sa propre vie, individuellement et inconditionnellement. Et ensuite, c'est le pouvoir, pour chaque citoyen, de créditer ce qui a été décidé en commun, et de refuser de créditer ce qui n'est pas souhaité.

Imaginer, c'est bien, mais réaliser c'est encore mieux.

Tant que nous n'aurons pas récupéré le pouvoir de rendre réel notre

futur commun, rien ne pourra être juste, et rien ne sera possible.

Les objectifs de la Commission Création monétaire et Démocratie - #MonnaieDebout - #NuitDebout :

1 - Former tous les citoyens qui le désirent à la compréhension des mécanismes monétaires qui font que, actuellement, un minuscule secteur de la société contrôle intégralement le "nerf de la guerre" qu'est la monnaie, alors que la monnaie pourrait devenir, au contraire, le "nerf de la Paix"

2 - Faire de la création monétaire un élément central de réflexion autour d'une future nouvelle constitution

3 - Inviter tous les participants de #NuitDebout à participer à des recherches et à des débats sur les moyens de reprendre notre autonomie économique et de sortir du piège de la dette, en développant toutes les alternatives possibles.

4 - Étudier tous les moyens de relier la création de monnaie nouvelle au Revenu de Base selon le principe suivant : la monnaie est actuellement créée et distribuée de manière centralisée par un organisme précis qui sert ses propres intérêts ; la monnaie pourrait être mise en oeuvre à parts égales entre tous les citoyens, de manière auto-régulée et transparente, sans centre émetteur, créant une nouvelle forme de démocratie économique encore jamais vue dans l'histoire des humains.

Quelques pistes :

Monnaies complémentaires, Systèmes d'Échange Locaux, Système Monétaire Équilibré, Monnaies Libres Citoyennes, Bitcoin, monnaies cryptées, QE4People, monnaies souveraines, Euro-Franc, revenu de base monétaire, autonomie énergétique, autonomie alimentaire, peer-to-peer, OpenSource, économie du partage, économie du don, désargence, etc, etc...

#MonnaieDebout - #NuitDebout - monnaiedebout@gmx.com

facebook.com/groups/MonnaieDebout  - https://gerardfoucher.com/ 

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Intervention (1) de Marc Jutier à l'AGV. Sur la nécessité d'organiser des primaires en 2022 pour notre camp

La fusion au centre a été réussie par Macron, avec plus de 500 sièges (REM+LR+Modem+PS+UDI+PRG = 513 sièges) sur 577 elle s'étend donc de la droite classique au social-libéralisme. La France est plus que jamais sous le contrôle de l'oligarchie médiatique et financière. La Commission européenne, les euro-atlantistes et les banksters sont plus forts qu'ils ne l'ont jamais été, et ceci pour les 5 prochaines années. Il ne nous reste plus qu'à trouver une stratégie efficace pour prendre le pouvoir en mai/Juin 2022. La boutique « Le Pen » l'avait bien compris en proclamant un slogan qui a fait mouche : UMPS ! Marine Le Pen a su également récupérer une partie du vote populaire en copiant une partie du programme de notre camp. Il faudra bien que notre futur champion, le gagnant ou la gagnante d'une primaire citoyenne vraiment de gauche, regagne une partie de cet électorat, en arrêtant de diaboliser le FN et ses électeurs peut-être ?

À moins de penser que Mélenchon - 70 ans en août 2021 - soit l'alpha et l'oméga de l'élection présidentielle de 2022, il faudra, d'une façon ou d'une autre, organiser une primaire ; cela semble incontournable si on veut avoir une chance de gagner contre l'oligarchie des banksters. Le PCF pourrait en être le coordinateur de l'organisation. Avec le PCF, proposons aux citoyens Français de co-organiser une primaire citoyenne afin de désigner notre candidat à l'élection présidentielle de 2022.

Primaire citoyenne contre le nouvel ordre néolibéral

Élection présidentielle :

Pour pouvoir être candidat à cette primaire, il faudra obtenir au moins 500 signatures ou présentations (couramment appelées « parrainages ») de citoyens dont 10% d'élus dans les mêmes conditions qu'un candidat officiel au premier tour de cette élection ; c.à.d. 50 présentations issues d'au moins 30 départements ou collectivités d'Outre-mer ; et dont seuls 5 d'entre eux peuvent être les élus d'un même département. Un formulaire, semblable au formulaire de présentation officiel, sera disponible sur le futur site de la Primaire citoyenne contre le nouvel ordre néolibéral. Chaque candidat sera libre d'établir son programme et ses propositions, mais devra forcément être signataire et intégrer les 5 points du texte suivant dans son programme.

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Moi, candidat à la Primaire citoyenne contre le nouvel ordre néolibéral, je m'engage à respecter les points suivants durant mon mandat si je deviens président de la République Française :

  • 1/ Faire les modifications nécessaires à la Constitution afin de rééquilibrer les pouvoirs exécutif et législatif.

  • 2/ Instaurer la possibilité pour les citoyens de décider d'un référendum - Référendum d'initiative populaire.

  • 3/ Sortir de l'euro afin de récupérer notre souveraineté monétaire.

  • 4/ Proposer une réforme afin que la création monétaire ne soit plus une affaire privée.

  • 5/ Sortir de l'OTAN afin de récupérer notre indépendance diplomatique et géostratégique.

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Voilà donc juste une proposition de texte d'engagement, de conditions de participation ainsi que de titre pour cette primaire.Les scrutins de celle-ci pourraient se dérouler 1 an avant le scrutin officiel. Notez que ce texte d'engagement ne peut être qu'assez court afin de rassembler le plus de citoyens possible. De mon point de vue, ces 5 points me semblent primordiaux, mais ils ne le sont peut-être pas forcément pour tous ! Le débat portera donc essentiellement sur le texte exact de ces 3, 4, 5, 6, 7 points ? ... à débattre donc ! Le débat sur les conditions de participation portera évidemment sur le nombre de parrainages. Quant au titre, ce n'est pas le plus important et on finira bien par un trouver un ! Cela dit, 1/ la dynamique de cette future primaire doit rassembler tous ceux qui sont contre le néolibéralisme. ... et 2/ comment lutter contre le néolibéralisme sans reprendre le contrôle de la monnaie ?

Élections législatives :

Là aussi, il faudra bien trouver le moyen de faire des primaires pour ces élections. Sur ma circo, on était 8 ou 9 candidats qui auraient très bien pu se retrouver sous la même bannière ! Chaque circo sera souveraine pour organiser une primaire et élire son candidat selon un modèle national, le plus simple possible. Il me semble impossible de forcer la parité, car en effet, comment obliger les citoyens d'une circo à voter d'emblée et obligatoirement pour seulement des femmes ou pour seulement des hommes ? Le hasard fera peut être qu'il y aura, in fine, à peu près autant de femmes que d'hommes sur tout le territoire national. Les candidats ou candidates qui voudront l'être devront être soutenus - obtenir le « parrainage » - de 10 ou 20 citoyens de la circo par exemple. Puis un scrutin à 2 tours - sans la règle des 12,5 % des inscrits évidemment - sera organisé. Les candidats seront également signataires du texte ci-dessus (remplacer président par député). Les candidats à la primaire présidentielle peuvent réserver la circo de leur choix (pas de primaire sur leur circo). Les scrutins de ces primaires citoyennes pour les législatives pourraient être organisées 6 mois avant le 1er tour officiel des législatives de juin 2022.

Voilà, la parole est à vous !

Bien à tous.

Marc Jutier ○ mjutier@orange.fr

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